Résumé :
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Du Bellay, Baudelaire, Balthus, Colette et bien d’autres ont dit leur fascination pour les chats. Freud y a vu un modèle pour le narcissisme et a passé la fin de sa vie accompagné de son chien. Qu’est-ce que ces auteurs recherchaient et trouvaient dans cette proximité et nous-mêmes, qu’attendons-nous de nos animaux de compagnie auxquels nous accordons une part importante de nos investissements alors même qu’ils ne sont d’aucune utilité pratique et s’avèrent souvent source de divers tracas ? Ce numéro de Topique, auquel collaborent éthologues, vétérinaires, psycho-sociologues et psychanalystes, ne se donne pas pour objectif une interrogation sur la psyché animale et moins encore un questionnement sur les modèles animaux qui régissent aussi la nôtre mais tente d’analyser à partir de la pratique clinique le désir humain d’être en compagnie d’un animal privilégié. [Extrait de l’éditorial]
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